Enfin, le point d’orgue de ce merveilleux week-end va bientôt débuter. Il s’agit de la remontée du Canyon. Quésaco ? Pour faire court, c’est une zone creusée à la pelleteuse. Mais pas n’importe comment !  L’architecte de ce ravin, Bernard, y a judicieusement parsemé des difficultés techniques. En effet, tout le monde n’est pas capable de le remonter.

D’ailleurs, l’organisation effectue un contrôle strict de chaque véhicule candidat à la remontée. Cela permet d’éviter des accidents. En fin de compte, ce ne sont pas forcément les Jeep les plus affutées techniquement qui réussissent le défi. Qu’en disent les Willys qui arrivent au sommet sans encombre ? Technique et bonne connaissance de son véhicule sont donc indispensables pour réaliser cette montée. La foule massée le long du parcours reçoit des décharges d’adrénaline. Parmi les oh et les ah, on arrive à distinguer des mots comme croisement de pont ou angle d’attaque…

Lorsque des pilotes aguerris se confrontent à la technique et à l’électronique

Le Canyon, un des vétérans du Jeep-Heep-Heep : Michel et sa CJ.

Le Canyon, un des vétérans du Jeep-Heep-Heep : Michel et sa CJ.

Le Canyon, belle levée de roue arrière droite.

Belle levée de roue arrière droite pour ce Grand Cherokee.

Cette édition 2019 du Jeep-Heep-Heep connaît une fréquentation jamais égalée. En effet, une foule nombreuse s’est déplacée pour admirer les Jeepers en pleine action. Le Canyon n’en revient toujours pas. De même, le soleil continue de briller sur cette belle fête populaire. Quant aux véhicules ayant franchi l’étape du contrôle, ils représentent presque toute la gamme de la marque. Cela va de l’année 1943 au dernier modèle de Wrangler. À coup sûr, chacun pourra encourager sa Jeep préférée. L’affrontement va pouvoir commencer. Vous le remarquerez d’ailleurs, les anciennes, pures et dures, se confrontent sur un pied d’égalité aux derniers modèles bourrés d’électronique et de gadgets. C’est là que le doigté, la finesse de pilotage et la parfaite connaissance du véhicule peuvent faire la différence. Ou tout du moins l’atténuer. Alors, place au spectacle, au suspens. Et que le meilleur gagne !

Le Canyon, les difficultés offrent de belles photos.

Les difficultés du tracé du Canyon offrent de belles photos.

Quand on devient accro à la remontée du Canyon

Le Canyon, Jäggi, vainqueur du Jeeping, affronte la remontée du Canyon.

Jäggi, vainqueur du Jeeping, affronte la remontée du Canyon.

Pourquoi affronter le Canyon année après année

Le Canyon, dernière difficulté, dernière levée de roues pour cette CJ.

Dernière difficulté, dernière levée de roues pour cette CJ.

Le Canyon, Même la descente peut révéler des surprises.

Même la descente du Canyon peut révéler des surprises.

Année après année, certains pilotes se font une joie de revenir affronter cette épreuve. À peine arrivés en haut, ou alors, ayant dû prendre une échappatoire, ils pensent déjà au Canyon de l’année prochaine. Comme nous l’avons déjà mentionné, le tracé est toujours différent. Aucune année ne se ressemble. Les difficultés, naturellement, ne sont plus les mêmes ou ne s’enchaînent pas de la même manière. Ces candidats habitués à la manifestation n’ont donc pas l’impression de refaire toujours la même chose. Et puis, l’enjeu c’est d’arriver en haut. S’il vous faut plusieurs années pour y arriver, persévérez ! Quant à ceux qui arrivent au sommet, ils remettent leur titre en jeu l’année suivante. Une vraie drogue, non ! Mais moins nocive.

Le Canyon, Jacques n'a pu résister à une belle figure.

 Jacques, Les Poilus, n’a pu résister à une belle figure à cet endroit du Canyon.

Pleins feux sur les habitués du Canyon

Le Canyon, la tension est grande pour le passager, délivrance après la difficulté.

La tension est grande pour la passagère, délivrance après la difficulté.

Le Canyon, Thibault n'hésite pas à faire de la pub.

Le Canyon, Thibault n’hésite pas à faire de la pub.

Ils aiment s’affronter en toute amitié. Après l’exploit, ils adorent aussi commenter sur les difficultés rencontrées et leur manière de les franchir. Alors, contre toute modestie, permettez-nous de citer quelques-uns de ces habitués fort sympathiques. Nous évoquerons, au hasard, Michel et sa CJ rouge ou encore Jacques, des Poilus, et sa TJ noire. Sans oublier un autre Jacques et sa Caterpillar. Puis, il y a Jäggi et sa CJ bleue et aussi les membres du Moustache Jeep Club. Enfin, une pensée toute particulière pour Éric. D’autant plus qu’il affronte la remontée du Canyon en toute sérénité avec une Willys. Et il en vient à bout !

Le Canyon, bloquée au fond du trou, une sangle l'en sort.

Bloquée au fond du trou, ce Grand Cherokee trouve l’aide d’une sangle.

Un équipage féminin enthousiasme les foules

Le Canyon, l'équipage 100% féminin a fait vibrer la foule avec ses prouesses.

L‘équipage 100% féminin a fait vibrer la foule avec ses prouesses.

Le Canyon, cette année record de participation des visiteurs.

Le Canyon, cette année record de participation des visiteurs.

Qui a dit que la remontée du Canyon était une affaire d’hommes ! Cet équipage féminin n’en est pas à sa première tentative. L’année 2019 les aura vues en infirmières et leur ambulance. Il faut dire aussi qu’elles ont d’abord été les Dalton, puis les Woodstock. Déguisements et coiffures dans les thèmes, naturellement ! Revenons à l’épreuve qui nous intéresse. La foule n’en croit toujours pas ses yeux… En effet, c’est pied au plancher que l’ambulance, un XJ, a remonté le Canyon pour arriver au sommet. Soyez rassuré, aucun malade n’avait pris place sur la civière ! En revanche, la foule massée le long des cordons de sécurité a exprimé tout son enthousiasme pour ces infirmières et leur ambulance. À tel point que le Comité d’organisation a décidé, au pied levé, de les récompenser cette année. Bravo à elles deux… et à l’année prochaine, sous une autre identité !

Le Canyon, une foule compacte s'est pressée à la remontée du Canyon.

Une foule compacte s’est pressée à la remontée du Canyon.

Les illustrations de cet article sont Copyright © de leurs ayants droit. Tous droits réservés ©2019 Photos JPP – Vintage Car Magazine.